Omer.

     13 mai 1941   -   27 août 2006    

 

                          

A toi, mon beau-frère, je dois t'appeler ainsi,  parce que tu es le mari de Jojo, ma soeur aînée, mais dans mon coeur tu es mon grand frère.

En effet,  quand tu as connu Josiane, tu avais 20 ans, elle 17ans et moi 12.

J'étais encore une petite fille,  mais tu as su si bien nous comprendre et nous entourer quand Maman nous a quitté si brusquement.  Et tu sais combien elle t'aimait, d'ailleurs tu le lui rendais bien, tu l'aimais beaucoup aussi.

Je suis sure qu'elle était là,  accompagnée de ton petit garçon, Roger,  pour t'accueillir à ton arrivée dans cet endroit dont nous ne connaissons rien.

   7 décembre 1961      29 mai 1962   

Ton départ, survenu bien trop tôt, m'attriste énormément,  mais je me dis que tu es mieux tout là-bas, au moins tes souffrances sont terminées.  Car tu as beaucoup souffert surtout moralement, de constater que les médecins t'abandonnaient et que tu allais laisser Jojo toute seule.

Et la journée d'aujourd'hui fût interminable pour moi,  te regarder partir lentement,  si péniblement, fut un déchirement,  car j'aurais souhaité que tu partes en un éclair,  et sans souffrances, malheureusement ce ne fut pas le cas, il a fallu que tu luttes pendant des heures et des heures pour enfin t'envoler vers 15h ce dimanche que je n'oublierai jamais, jamais...

Ta femme,  tes enfants, tes petits-enfants, et nous, tes petites belles-soeurs,  t'entourions de tout notre amour,  pour te donner la force de traverser ce passage hooo combien difficile. 

Les dernières forces c'est Lolo,ta fille,  qui te les a données.  Je pense que c'est elle que tu attendais pour pouvoir t'en aller.  Nous n'avions pas compris avant cet ultime instant ce qui te retenais et pourquoi tu voulais continuer à souffrir autant,  malgré toutes les supplications que nous te faisions, en te disant que tu étais libre de partir enfin te reposer.  Josiane à genoux, te demandais de ne plus lutter, tellement il était dur de te voir inerte ainsi, mais tu voulais certainement être rassurer, savoir que Laurence était bien rentrée à la maison pour pouvoir t'en aller en paix en sachant qu'ils étaient tous près de toi.

Je t'assure qu'ils ont tous fait le maximum pour te soutenir,  ils t'aiment tant.  Jamais je n'oublierai ces instants.   Ton courage face à cette saleté de "crabe" comme tu le disais.

Surtout, ne te retourne pas Omer,  va, vers l'avant,  prépare nos retrouvailles dans cette immensité inconnue,  mais que toi à présent tu découvres.

A regret, tu nous a laissés,   mais tu as retrouvé tout ceux que tu as aimés et qui t'ont aimé.   Embrasses ma maman stp, car elle me manque toujours si fort et ce depuis tant et tant d'années, dis lui que je l'aime, fait aussi un gros bisou à Roger il est si petit, mais maman a bien pris soin de lui j'en suis certaine car elle le considérait un peu comme son fils.  Merci Omer.

T'aimer,  Comment ne pas t'aimer ?  Tu avais un coeur rempli d'or.

Sache que je ne t'oublierai jamais,  Omer,  tu feras toujours partie de ma vie et quand le soir,  je regarderai le ciel,  je sais qu'une des étoiles brillera plus fort que les autres. 

Ce sera toi qui nous fera un petit clin d'oeil pour nous dire,         

 " vous voyez,     je suis toujours près de vous ".

Repose en paix, tu l'as bien gagné : Le Paradis.

 

Textes qui ont été lus lors de la messe de tes funérailles

Par Josiane

Aujourd'hui, c'est un mari, un père, un grand-père, un ami ou tout simplement une connaissance qui nous quitte

Il nous quitte en nous laissant beaucoup de choses, et surtout beaucoup de souvenirs.

C'est pourquoi, moi, son épouse, je voudrais vous dire ces quelques mots :

Omer, mon époux bien aimé.  En ce jour où tu vas nous quitter pour toujours,  je veux te dire que tu seras toujours dans mon coeur et dans mes pensées, puisque ta place est là désormais.

Pour nous deux, je continuerai à veiller sur nos quatre enfants et leurs familles.

Et, comme à présent tu ne pourras plus voir grandir tes petits-enfants, je continuerai aussi à les aimer de tout mon coeur.  Et c'est à travers moi que je ne les laisserai pas oublier leur bon-papa.

Je pense avoir fait tout ce que tu m'a demandé,  en espérant que ça t'aidera à reposer en paix auprès de Dieu tout puissant,  et de tous ceux qui sont déjà partis  et qui t'attendent tout là-bas ...

De la part de tes enfants : Thierry qui a commencé, à lire mais n'a pas eu la force de terminer, Josiane a donc continué.

Quant à nous, tes enfants et tes beaux-enfants,  nous sommes fiers,  et tu peux également être fier de ce que nous sommes devenus grâce à toi et à maman.

Nous en profitons pour te remercier d'avoir été derrière nous dans tout ce que nous entreprenions et dans tous nos projets.

Et, même si tu étais très discret quand à tes sentiments et ce que tu pensais, nous savons très bien, d'après ton comportement que tu étais très fier de nous.

Lu par Damien, le plus âgé de tes petits-enfants au nom de tes 7 petits-enfants :

Bon Papa,  tu étais toujours présent et disponible pour nous et même si nous t'avons connu moins longtemps, nous t'aimons beaucoup et nous ne t'oublierons jamais.

Josiane termine par ces mots:

Et pour terminer, je voudrais remercier au nom de toute la famille, toute les personnes ici présentes, d'accompagner, Omer, surnommé  " Memer  " par beaucoup d'entre-vous, pour son dernier voyage.

 

Textes pour toi Omer,

Le grand Voyage.

Il faudra que vous m'aidiez à partir

Car il est très difficile de mourir

Ce n'est pas ma dernière heure qui me fait très peur

Mais de vous quitter à jamais qui m'apeure

Un jour viendra ou vous comprendrez

A travers quelles angoisses j'ai du passer

Devoir tout laisser derrière moi

Sans trop savoir  pourquoi

M'est imposée cette condamnation

Sur laquelle je n'ai eu aucune décision.

Facilitez mon passage vers l'au-delà

Dites-moi: "Je suis prêt à me passer de toi ici bas"

Promettez-moi de me faire revivre

En racontant ma joie de vivre

Sans trop juger mes fautes ou mes regrets

Pour ce que j'ai fait ou n'ai pas fait

J'aurai l'impression de partir en voyage

Mais cette fois ce sera sans bagage

Sauf toute l'affection que vous m'aurez témoignée

Alors la seulement je pourrai de vous m'éloigner

Pour partir l'âme légère comme le vent

Me reposer pour la nuit des temps

Même parti pour l'éternité

Je continuerai de vous aimer

En emportant avec moi

Vos sourires et vos émois.

TU ES VIVANT

Tu ne parles plus mais tu es vivant.

Tu ne bouges plus mais tu es vivant.

Tu ne souris plus mais en arrière de tes yeux tu me regardes.

De très loin ? Peut être de très près ?, je ne sais rien de ces distances. Je
ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur
moi.

 Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul
lien avec toi.

Jésus, donne-moi de croire à ta victoire sur la mort

Aide-moi à vivre sans sa voix, sans ses yeux,   Que je ne le déçoive pas
Maintenant qu'il va me voir vivre et m'attendre.

André Sève

textes trouvé sur internet.

 

Marie Christine, le 27/08/2006

 

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